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 Séminaire septembre 2021 à juin 2022

Mardi 5 avril 2022 à 20H45 - Jean-Michel Delaroche

“La psychanalyse, c'est pas la Samaritaine!” 
- 2 - Les constellations thérapeutiques (ou transférentielles)

Si la psychanalyse est une éthique du sujet et le transfert un formidable levier pour le changement, le psychanalyste ne peut pas “tout” pour le patient. Il est généralement admis, notamment pour les patients psychotiques (mais pas seulement...), la nécessité d'un psychiatre et le caractère indispensable d'un traitement médicamenteux, dans un “dispositif” introduisant une tiercéité.

 

D'autres approches thérapeutiques sont souvent trouvées par le patient lui-même, ou peuvent parfois être suggérées par l'analyste. Nous poursuivrons, à partir de la clinique, la travail engagé l'année dernière sur la façon dont ces constellations thérapeutiques se mettent en place, leurs effets sur le transfert et la dynamique de la cure.

Mardi 7 juin 2022 à 20H45 - Gilbert Tibi

« Trait d'union entre la singularité du sujet et le lien pluriel au monde.Emergence d'un dire possible dans les marques de l'histoire."

Comment articuler deux processus, les évènements particuliers du sujet avec la voix de l'Histoire et sa signifiance, pour entendre et déjouer le poids de l'aliénation sociale.

L'exercice de la psychanalyse est traversé par ce mouvement, elle se trouve affectée par le discours dans lequel nous baignons.

Comment conjuguer ce malaise avec l'apport du vivant, comment continuer à accueillir autrui ?

Soutenir des pratiques inventives, subversives, face à ces formes destructives à l'œuvre, relance la place de l'analyste et du transfert comme possibilité d'aborder et de servir les éléments vivants.

Mardi 17 mai 2022 à 20H45 - Laurence Zahnd

« Ces patients qui nous déplacent ».

En 15 ans de pratique quatre de mes patients m’ont sortie de mon cabinet. Qu’il y avait-il dans le transfert qui m’a autorisée, permis de proposer de modifier le dispositif de la cure ? Quel élan ? Quelle nécessité ? Quel risque ?

A posteriori, comment chacun, chacune, s’est saisi de ces propositions ? Quels ont été les bénéfices, les enseignements ?

Quels ont été mes « garde-fous » ?

Mardi 5 Avril 2022 à 20H45 - Jean-Michel Delaroche

“La psychanalyse, c'est pas la Samaritaine!” 
- 2 - Les constellations thérapeutiques (ou transférentielles)

Dans l’après-guerre des années 1940 Abraham Kardiner -patient de Freud- et Lionel Ovesey, deux psychiatres psychanalystes de New York mènent une enquête psychanalytique sur l’impact des discriminations sur la vie psychique des noirs américains.

A partir de cette étude je questionnerai la place d’une approche anthropologique de l’oppression dans la psychanalyse. Une oppression qui peut prendre de multiples formes dans le monde du travail, dans les familles, dans les persécutions.

Mardi 8 mars 2022 à 20H45 - Annie Topalov

« L’importation des modèles et les enjeux de la transmission psychanalytique ». Suite.

Dans l’après-guerre des années 1940 Abraham Kardiner -patient de Freud- et Lionel Ovesey, deux psychiatres psychanalystes de New York mènent une enquête psychanalytique sur l’impact des discriminations sur la vie psychique des noirs américains.

A partir de cette étude je questionnerai la place d’une approche anthropologique de l’oppression dans la psychanalyse. Une oppression qui peut prendre de multiples formes dans le monde du travail, dans les familles, dans les persécutions.

Mardi 4 janvier 2022 à 20H45 - Jean-Pierre Bouleau

Existe-t-il une conception psychanalytique de l'association ?

Le signifiant « association » présente l’intérêt de lier l’intrasubjectif : nos associations internes, qui peuvent être plus ou moins altérées par divers processus, et nos associations externes : celles où nous choisissons de nous associer à d’autres.

Si l’association libre est depuis Freud la règle fondamentale de la psychanalyse, elle n’est vraiment pratiquée de façon idéale que par les poètes, et elle peut être gravement empêchée dans certains états névrotiques, traumatiques ou schizophréniques.

Notre capacité à nous associer à d’autres met en jeu la question du lien. Nous essaierons de déterminer s’il existe une clinique associative, à partir des associations qui ont pu se constituer entre soignants et patients.

Ce n’est probablement pas indifférent non plus que les psychanalystes aient cherché à se regrouper en « associations » psychanalytiques, en marquant le plus souvent une réticence par rapport aux institutions, qu’elles soient médicales ou universitaires.

Mais la capacité associative, intra comme intersubjective, est toujours vulnérable aux forces qui attaquent le lien.

Mardi 7 décembre 2021 à 20H45 - Faika Medjahed avec Christiane Chaulet Achour

Viols et filiations. Incursions psychanalytiques et littéraires en Algérie.

Cet ouvrage dialogue entre deux amies, l’une littéraire et l’autre psychanalyste autour des questions sensibles : le viol des femmes et la filiation, sa sortie a été programmé juste avant l’arrivée de la pandémie et le gel de toutes les activités culturelles et autres.

Les féminicides et ses répétitions avec les points de rencontre avec le sexe et la mort, et les meurtres des femmes parce que femmes, viennent relancer la question du viol des femmes et son absence des débats et des rapports historiques, sociologiques et anthropologiques.

Cette intervention vient aussi parler de l'apport de la littérature contemporaine à la psychanalyse, et de leur dialogue permanent.

Samedi 25 septembre 2021 de 14H30 à 18H00 - Après-midi débat

« Au téléphone, c’est pas de la psychanalyse ! »

Leçons de l’épidémie pour la psychanalyse. Deuxième séance.

Samedi 16 janvier, nous inaugurions notre Séminaire-atelier par un après-midi débat sur les leçons de l’épidémie pour la psychanalyse. Un an après, où en sommes-nous ?

Les mesures de confinement liées au Covid ont modifié profondément nos façons de travailler en nous amenant, pour maintenir le lien et le travail analytique, à utiliser les moyens de communication à distance comme le téléphone ou l'internet.

Il est probable que nous devions apprendre à vivre avec les pandémies et donc continuer à travailler, à certains moments comme pour d’autres raisons d’éloignement, avec ces nouveaux outils qui impliquent une distance physique avec nos patients.

Quels en sont les effets sur le cadre analytique, sur le transfert, et sur le travail avec les patients ?

Que penser par ailleurs des effets de cette pandémie sur le psychisme de nos analysants, en incluant la portée des mécanismes collectifs, et du danger dans l’environnement ?

 

Nous nous proposons d'aborder ces questions par des interventions courtes de 10 à 15 minutes, pour que le plus grand nombre puisse faire part de son expérience, avec la plus large discussion des participants.

 

 Avec des interventions de Dominique Billier, Jean-Pierre Bouleau, Karine Campens, Jean-Michel Delaroche, Maryse Dubouloy, Marie-Jeanne Gendron-Garnier, Faïka Medjahed, Narguise Rassay, Khadija Sassi,   Gilbert Tibi et Annie Topalov.

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