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Séminaire janvier à juin 2021 

Samedi 16 janvier 2021 

Après-midi débat de 14H30 à 18H.  à l’ASM13, 11 rue Albert Bayet.  Paris 13eme. 

« Au téléphone, c’est pas de la psychanalyse ! »

Leçons de l’épidémie pour la psychanalyse 

Qu’il s’agisse de l’épidémie, de son réel nommé Covid ou des peurs qu’elle suscite, du confinement et de ses effets variés selon les expériences historiques de chacun, ou des modifications de nos dispositifs vers le téléphone ou les moyens d’image et d’écoute numériques, quelle a été l’influence de la pandémie sur nos pratiques ? Quelles leçons en tirer ? Quelles évolutions pour la psychanalyse dans l’avenir ?

Nous aborderons ces sujets par des interventions courtes de 5 à 10 minutes, pour que le plus grand nombre puisse faire part de son expérience, avec la plus large discussion des participants.

Avec Claudine Ach-Winerbet, Dominique Billier, Jean-Pierre Bouleau, Sylvie Cazabat, Jean-Michel Delaroche, Marie-Jeanne Gendron-Garnier, Isabelle Korotliki, Faïka Medjahed, Annie Topalov, Gilbert Tibi, Laurence Zahnd, et ceux ou celles qui souhaiteront nous rejoindre.

 

Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 2 Février 2021 - Jean-Pierre Bouleau

« Une science et un art de l’écoute et de l’écho »

 Désaliénisme et psychanalyse.

Discutant : Paul Brétécher.

Issu de la résistance comme du mouvement surréaliste, et surtout du travail avec la psychose, le désaliénisme est un des courants majeurs de la psychiatrie d’après-guerre. 

Etrangement, il aura rencontré les idées de la Fédération à son origine, et son courant férenczien de l’engagement transférentiel.

Ce mouvement initié par Lucien Bonnafé continue à poser des questions cruciales à la psychanalyse : sur l’acte, sur les exclusions ou discriminations, sur les rapports du sujet à la cité.

Mardi 2 Mars 2021 - Jean-Michel Delaroche

"La psychanalyse, c'est pas la Samaritaine!"

Les constellations thérapeutiques (ou transférentielles).

Si la psychanalyse est une éthique du sujet et le transfert un formidable levier pour le changement, le psychanalyste ne peut pas "tout" pour le patient. Il est généralement admis, notamment pour les patients psychotiques (mais pas seulement...), la nécessité d'un psychiatre et le caractère indispensable d'un traitement médicamenteux, dans un "dispositif" introduisant une tiercéité. D'autres approches thérapeutiques sont souvent trouvées par le patient lui-même, ou peuvent parfois être suggérées par l'analyste. Nous examinerons, à partir de la clinique, comment ces constellations thérapeutiques se mettent en place, leurs effets sur le transfert et la dynamique de la cure.

Mardi 6 Avril 2021 - Annie Topalov

« L’importation des modèles et les enjeux  de la transmission psychanalytique ».

A partir de l’argument proposé par Jean Pierre Bouleau, j’essaierai d’approfondir quelques notions,  notamment  celles d’exogène et d’hétérogène telles qu’elles se sont imposées dans ma clinique.

A partir du livre de Kuhn « La structure des révolutions scientifiques » je poserai la question de l’utilisation de l’apport d’un paradigme étranger à la psychanalyse, utilisation qui favorise une croissance de la psychanalyse comme elle peut devenir son pire ennemi.

Mardi 1er Juin 2021 - Elisabeth Forveille

« Psychanalyse et psychiatrie : une histoire partagée qui se défait."

2019 a été la clôture d’un chapitre de mon histoire, celui du travail de psychologue que j’ai exercé en pédopsychiatrie pendant 40 ans.

Mon parcours a dès le début été marqué par la psychothérapie institutionnelle et s’est déroulé à une époque où il était évident de travailler avec la psychanalyse dans les institutions psychiatriques.

La psychiatrie publique prenait en charge les patients en difficulté psychique grave, mais aussi ceux, désargentés qui ne pouvaient avoir accès à une cure en cabinet et ceux dont la confiance en la psychiatrie était plus grande qu’en celle des officines privées. Ce fut particulièrement vrai en ce qui concerne les enfants.

La psychiatrie était aussi le lieu de la recherche et de l’innovation : « être à plusieurs » et consacrer «  le temps qu’il faut » à ses patients est financièrement très onéreux.

Dans ce contexte, j’ai eu le loisir au C.M.P.de Montreuil de forger avec quelques autres des outils spécifiques au soin des enfants : thérapie familiale, psychodrame, groupes à médiation…etc.

Ces médiations sont pour moi actuellement nécessaires dans la cure d’enfants présentant des troubles graves mais les indications se sont étendues, car les problématiques psychiques des enfants ont notoirement changé en raison des mutations de notre société et impliquent un infléchissement des pratiques psychanalytiques.

Lors de ce séminaire « exogène », je vais développer les arguments de cette orientation du soin en me référant à l’histoire et aux théories psychanalytiques qui ont soutenu et fait évoluer ma pratique, jusqu’à la création récente du psychodrame individuel que j’ai ouvert dans le cadre de ma pratique libérale.

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