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Séminaire 2024-25

“La psychanalyse, c'est pas la Samaritaine!” 
- 2 - Les constellations thérapeutiques (ou transférentielles)

Si la psychanalyse est une éthique du sujet et le transfert un formidable levier pour le changement, le psychanalyste ne peut pas “tout” pour le patient. Il est généralement admis, notamment pour les patients psychotiques (mais pas seulement...), la nécessité d'un psychiatre et le caractère indispensable d'un traitement médicamenteux, dans un “dispositif” introduisant une tiercéité.

 

D'autres approches thérapeutiques sont souvent trouvées par le patient lui-même, ou peuvent parfois être suggérées par l'analyste. Nous poursuivrons, à partir de la clinique, la travail engagé l'année dernière sur la façon dont ces constellations thérapeutiques se mettent en place, leurs effets sur le transfert et la dynamique de la cure.

Samedi 28 septembre 2024 de 14H00 à 18H00 - Après-midi débat à la Mije, 6 rue de Fourcy  75004 Paris

L’étranger, quarante ans après.

Il y a quarante ans, la Fédération organisait son premier colloque, avec la revue l’Imparfait, sur le thème de l’étranger.

 Où en sommes-nous, quarante ans plus tard, dans un contexte mondial où les guerres, les xénophobies – les peurs de l’étranger – se multiplient, en même temps que les échos nous en parviennent dans les cures ?

 Que peut articuler la psychanalyse à ce sujet ? Ainsi la dialectique du semblable et de l’étranger. Nous sommes tous autres, et l’altérité commence à l’intérieur de nous-mêmes. Nous sommes tous semblables, liés par l’humain qui nous rassemble, et qui rassemble l’analyste et l’analysant dans les moments les plus difficiles. Nous sommes liés face à cette inhumanité dont nous avons cherché les traces dans notre précédent débat.

« Pourquoi la guerre ? » se questionnait déjà Freud avec Einstein, dans un texte qui est loin d’être satisfaisant. La question du traumatisme, comme violence qui engendre la violence, ne revient-elle pas au premier plan ?

 

Nous nous proposons d'aborder ces questions par des interventions courtes de 10 minutes, 15 maximum, pour que le plus grand nombre puisse faire part de son expérience, avec la plus large discussion des participants.

Avec les interventions de Jean-Pierre Bouleau, Karine Campens, Jean-Michel Delaroche, Isabel Korolitski, Faïka Medjahed, Gilbert Tibi, Annie Topalov, et de celles ou ceux qui voudront également intervenir.

Mardi 5 novembre 2024  à 20H45  - Jean-Pierre Bouleau​ - L' ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

L’étranger – Suite.

 

Mardi 3 décembre 2024 à 20H45 - Gilbert Tibi - À l'ASM 13

 

Mardi 7 janvier 2025 à 20H45 - Annie Topalov - À l’ASM13

 

Mardi 4 février 2025 à 20H45 - Faïka Medjahed. - À l'ASM 13

Mardi 4 mars 2025 à 20H45 - Isabel Korolitski - À l'ASM 13

 

​Mardi 1er avril 2025 à 20H45 - Karine Campens - À l'ASM 13

« Transidentités : d’une persécution séculaire à une singularité décriée. »

En réaction à la critique post-moderne des systèmes théoriques issus de la modernité à laquelle n’échappe pas la psychanalyse, certains opposent une critique du post modernisme qui vise, au-delà des idées, l’homme « post-moderne » dont les figures les plus représentatives seraient les sujets en questionnement identitaire et particulièrement les personnes dites en transidentités.

Il n’est pas rare, dans les prises de positions de psychanalystes, de les voir vilipendées, vouées aux gémonies, considérées comme perdues pour le désir tant elles seraient engagées dans l’hédonisme et la ferveur pour le plaisir et le divertissement. Les voilà devenues les figures emblématiques du déclin de la civilisation par le truchement d’une l’idéologie néo-libérale à laquelle elles adhéreraient pleinement (voire en seraient les complices).

Par ailleurs, Thamy Ayouch repère nombre d’injures à leurs égards : « des pervers ou des psychotiques (Dor, 1987), de « pauvre[s] vieux » (Lacan, 1996, p. 347), des malades du narcissisme (Chiland, 2003., p. 61-68), des états-limites sans élaboration, menteurs et manipulateurs (ibid.), ou des « caricature[s] de femme, travelo[s] sans talent » (ibid., p. 117). Cette galerie de bêtes de foire est au fondement d'une psychopathologie et de nosographies psychiatriques puis psychanalytiques. 

Des injures diagnostiques qui s’appuient, dit-il, sur un « dispositif psychanalytique (qui) se fait prescripteur des formes hégémoniques de la sexualité et de la sexuation. » (Thamy Ayouch. L’injure diagnostique. Pour une anthropologie de la psychanalyse. Cultures-Kairos : Revue d’anthropologie des pratiques corporelles et des arts vivants, 2015. hal-01511341)

Avec de telles représentations des personnes queer et trans portées par des psychanalystes, comment peuvent-elles (penser) être accueillies dans le champ qui est le nôtre ?

D’œdipe à Hamlet (vraiment ?), que peut-il en être d’une écoute psychanalytique des personnes qui viennent nous livrer leurs questionnements, souffrances, difficultés à être et à s’inscrire dans une assignation sexuelle ou une binarité des sexes ?

Il ne s’agira pas ici de discuter des visions modernes et postmodernes du monde, mais plutôt de témoigner de rencontres cliniques, des interrogations qu’elles ont suscitées et d’un cheminement dans l’histoire qui m’aura permis de les rencontrer autrement, au-delà de l’étrangeté (et de la post modernité).

 

Mardi 3 juin 2025 à 20H45 - Jean-Michel Delaroche, Marie-Jeanne Gendron-Garnier et l’atelier Hypnose et psychanalyse.​ - A l’ASM 13

Hypnose et psychanalyse : quelles complémentarités ?

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