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 Séminaire octobre 2022 à juin 2023

Samedi 15 octobre 2022 de 14H15 à 18H00 - Accueil à partir de 14h.

Après-midi débat
Comment traitons-nous les questions de la politique, de la guerre, de l’environnement, quand elles font irruption dans les cures ?

Comment en sommes-nous nous-mêmes traversés ? Avec quelles résonances ?

Ces questions ne sont pas « hors-Sujet », si on entend que le sujet est en prise avec un environnement inconscient, avec un malaise dans la civilisation, ou avec ses propres figures de l’Autre.

Nous nous proposons d'aborder ces questions par des interventions courtes de 10 minutes, 15 maximum, pour que le plus grand nombre puisse faire part de son expérience, avec la plus large discussion des participants.

Comment en sommes-nous nous-mêmes traversés ? Avec quelles résonances ?

Ces questions ne sont pas « hors-Sujet », si on entend que le sujet est en prise avec un environnement inconscient, avec un malaise dans la civilisation, ou avec ses propres figures de l’Autre.

Nous nous proposons d'aborder ces questions par des interventions courtes de 10 minutes, 15 maximum, pour que le plus grand nombre puisse faire part de son expérience, avec la plus large discussion des participants.

Avec des interventions de Jean-Pierre Bouleau, Karine Campens, Jean-Michel Delaroche, Maryse Dubouloy, Marie-Jeanne Gendron-Garnier, Isabel Korotliki, Faïka Medjahed, Michel Parmentier, Gilbert Tibi, Annie Topalov, Laurence Zahnd…

Mardi  8 novembre 2022  à 20H45 - Jean-Pierre Bouleau

De quel genre êtes-vous ?

Les études de genre ont profondément modifié la représentation de ce que la psychanalyse nommait de façon générale et indistincte « le sexuel ».

Comment ces nouveaux outils, à l’origine largement étrangers à la psychanalyse mais profondément ancrés dans la nouvelle culture, viennent-ils revisiter nos concepts traditionnels et modifier notre pensée, comme celle de nos analysants, dans les cures ?

J’aborderai ces questions avec une clinique du travestissement, et j’essaierai de penser ce que serait, au-delà du narcissisme primaire, un narcissisme de genre.

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 6 décembre 2022 à 20H45 - Michel Parmentier

« Narcisse 1 – Œdipe 0 ».

La culture du narcissisme est de plus en plus présente dans la symptomatologie des patients. Son émergence, prédominante depuis les années 80, s’est renforcée avec la pandémie de Covid 19. A tel point que la lecture des troubles actuels, mais aussi du contexte socioculturel, semble relativiser la part œdipienne et traumatique de certaines interprétations analytiques. Le narcissisme, concept fondateur de la psychanalyse, s’invite à nouveau sous un tropisme contemporain, non sans controverses, pour expliquer, avec un éclairage nouveau, des pathologies et des comportements jusqu’à présent difficiles à appréhender par la psychanalyse post-freudienne.

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 3 janvier 2023 à 20H45 - Gilbert Tibi

« Trait d'union entre la singularité du sujet et le lien pluriel au monde.

Emergence d'un dire possible dans les marques de l'histoire."

Comment articuler deux processus, les évènements particuliers du sujet avec la voix de l'Histoire et sa signifiance, pour entendre et déjouer le poids de l'aliénation sociale.

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 7 février 2023 à 20H45 - Faïka Medjahed.

A la recherche d’un équilibre toujours chahuté par le sexuel.

Tenir debout en entrant dans la danse sans perdre pieds, dans une cure où le fil du transfert, toujours prêt à se rompre, vous lâche.

C’est cette problématique que j’aimerais aborder avec vous.

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 7 mars 2023 à 20H45 - Jean-Michel Delaroche

“La psychanalyse, c'est pas la Samaritaine!”  - 3 -

Les constellations thérapeutiques (ou transférentielles)

Si la psychanalyse est une éthique du sujet et le transfert un formidable levier pour le changement, le psychanalyste ne peut pas “tout” pour le patient. Il est généralement admis, notamment pour les patients psychotiques (mais pas seulement...), la nécessité d'un psychiatre et le caractère indispensable d'un traitement médicamenteux, dans un “dispositif” introduisant une tiercéité. D'autres approches thérapeutiques sont souvent trouvées par le patient lui-même, ou peuvent parfois être suggérées par l'analyste. Nous poursuivrons, à partir de la clinique, la travail engagé l'année dernière sur la façon dont ces constellations thérapeutiques se mettent en place, leurs effets sur le transfert et la dynamique de la cure. 

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 4 avril 2023 à 20H45 - Annie Topalov

« L’importation des modèles et les enjeux de la transmission psychanalytique ». Suite 3.Les constellations thérapeutiques (ou transférentielles)

On pourrait discuter des bifurcations de l'œuvre freudienne avec cette question : en quoi l'introduction de nouveau concept par Freud est en rapport avec une clinique du champ psychotique ?

Après une courte introduction sur les enjeux fondamentaux de la dialectique psychose/névrose, je vous présenterai la cure de Suzie, une cure où les zones de destruction massive m'ont dans l'après-coup fait éprouver un transfert où "le crime était parfait", autrement dit sans trace.

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 9 mai 2023 à 20H45 - Isabel Korolitski

Transfert / Etre là / Engagé dans la cure

Si la psychanalyse est une thérapie de, et par la parole ;

Si le transfert est avec les rêves, les lapsus et autres actes manqués une voie d’accès à l’inconscient, chaque psychanalyste à sa façon singulière d’être-là, engagé dans la cure avec son patient.

La parole est liée et intriquée dans le corps, certains évènements, perceptions ou émotions sont advenus avant les mots. 

C’est donc un ressenti corporel qui va peu à peu se partager, se ressentir, avant de pouvoir se parler et s’élaborer.

Je vais en m’appuyant sur un cas clinique partager avec vous ma façon de ressentir, penser et manier le transfert.

Et l’Exogène ?

Tout dedans a un dehors. Toute histoire singulière est reliée à la grande Histoire. Tout sujet est pris, relié à du politico-socio-culturel.

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

Mardi 6 juin 2023 à 20H45 - Martine Vantses et Jean-Michel Delaroche.

Les constellations thérapeutiques

"La Psychanalyse, c'est pas la Samaritaine" III

Martine Vantses

J’ai voulu partager le récit d’une prise en charge avec une jeune patiente de 24 ans dans la mesure où ce fut pour moi une expérience de liberté. Je parle de prise en charge et pas de thérapie parce que ce fut un travail très hybride, mêlant techniques psychanalytiques, comportementales, cognitives, voire coaching que je n’ai pas envie de catégoriser.

J’avais mis un préalable à l’accueil de cette patiente qui traversait une dépression très profonde pratiquement mélancolique : que je puisse l’accueillir en tandem avec un psychiatre, c’est-à-dire que nous puissions l’accueillir à deux, dans une association psychiatre-psychanalyste. J’ai obtenu l’accord de Jean Michel Delaroche pour la mise en place de notre cadre que nous avons modifié et amélioré au fil des semaines. C’est pour moi ce dispositif qui m’a permis d’oser dans ma pratique, de sortir de mes sentiers battus, d’asseoir une confiance en Jean Michel, en moi, de croire aux forces vives et à l’intelligence de la patiente, et de prendre ailleurs que dans la pratique psychanalytique ce qui me semblait adéquat.

Cette association a fonctionné comme un filet de sécurité pour la patiente, mais aussi pour moi et peut-être pour Jean Michel Delaroche. Pour moi : il m’a permis de ne pas avoir peur même dans les moments où tout son entourage paniquait et où son psychiatre estimait qu’il fallait peut-être recourir à l’hospitalisation. Mais comme note Jean Michel Delaroche au sujet de l’intérêt du tandem psychiatre-psychanalyste, c’est entre autres de permettre aux deux protagonistes de ne pas se laisser envahir par la peur.

 

Jean-Michel Delaroche

Il m’a semblé que le travail thérapeutique de Martine Vantses avec cette patiente, qu’elle m’a adressée en tant que psychiatre pour une prise en charge conjointe, rentrait tout à fait dans le cadre de notre séminaire-atelier « La psychanalyse et l’exogène » et, notamment, de cette réflexion que je mène sur les « constellations thérapeutiques ». Ce travail illustre bien également, à mon sens, l’élasticité de la technique prônée par Ferenczi et Winnicott. 

À l'ASM 13 : 11 rue Albert Bayet Paris 13ème. Entrée par le 76 rue Edison.

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