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Programme de septembre 2023 à juin 2024

Mardi 5 avril 2022 à 20H45 - Jean-Michel Delaroche

“La psychanalyse, c'est pas la Samaritaine!” 
- 2 - Les constellations thérapeutiques (ou transférentielles)

Si la psychanalyse est une éthique du sujet et le transfert un formidable levier pour le changement, le psychanalyste ne peut pas “tout” pour le patient. Il est généralement admis, notamment pour les patients psychotiques (mais pas seulement...), la nécessité d'un psychiatre et le caractère indispensable d'un traitement médicamenteux, dans un “dispositif” introduisant une tiercéité.

 

D'autres approches thérapeutiques sont souvent trouvées par le patient lui-même, ou peuvent parfois être suggérées par l'analyste. Nous poursuivrons, à partir de la clinique, la travail engagé l'année dernière sur la façon dont ces constellations thérapeutiques se mettent en place, leurs effets sur le transfert et la dynamique de la cure.

Samedi 30 septembre 2023 de 14H15 à 18H00. - Après-midi débat

Exister avec l’inhumain ? 

Notre monde est envahi par le numérique, et commence à l’être par l’intelligence artificielle. Les applications numériques, les algorithmes, facilitent notre vie quotidienne autant qu’ils nous éloignent de l’humain.

Cette absence répétée qui met en creux et en errance notre humanité porterait un nouveau paradigme où certains fondamentaux s’estompent. Les relations du lien social, des espaces de l’intime, sont bouleversées, affectées.

Lorsque l’humain demeure, on constate souvent une inversion de la demande. Là où les services publics ou privés se voulaient « au service » de l’usager, ceux-ci demandent bien souvent à leurs usagers d’être à la disponibilité des institutions.

Comment l’inhumain surgit-il à l’improviste dans les cures, comme un inconnu qui défie parfois les représentations ?

Est-ce que la psychanalyse, avec son mode de continuité, serait un lieu de résistance de l’humain, et de rencontre dans ses deux aspects, du semblable et de l’altérité ? 

Au-delà, quelles sont aujourd’hui les stratégies individuelles ou collectives, conscientes ou inconscientes, du contemporain qui permettent de maintenir la puissance subjective de l’existence ?

Nous nous proposons d'aborder ces questions par des interventions courtes de 10 minutes, 15 maximum, pour que le plus grand nombre puisse faire part de son expérience, avec la plus large discussion des participants.

À la Mije, 6 rue de Fourcy  75004 Paris

Mardi 7 novembre 2023  à 20H45 - Karine Campens

Colère, subjectivation, politique.

En écoutant la colère de mes patients, petits et plus grands, colère révélatrice ou encombrante, explosante ou glaçante, écrasante ou créatrice, j’y ai entendu comme un appel à la liberté face à la saturation des imaginaires sociaux et familiaux qui écrase corps, psyché et devenir. La colère vient mettre à jour un conflit ou tout au moins d’un écart entre assignations qui régissent le possible et désir d’advenir. Il y a des colères qui sont tentatives de réappropriation de l’expérience de soi dans le monde, mouvements entre subjectivité et subjectivation, mouvements politiques en tant qu'ils visent une transformation radicale (Castoriadis).

Souvent, la subjectivité politique est repérée à partir "des dispositifs sociaux de subjectivation des individus, modelant leur imaginaire, leurs désirs et leur façon de penser pour faire en sorte qu’ils répondent librement et spontanément à ce que les instances dominantes attendent d’eux" (Tomas Ibanez). La subjectivation politique quant à elle relève, pour Jacques Rancière, d’une désidentification vis à vis de l'ordre.

Ainsi psychosociologue et philosophe placent l'imaginaire et l’identification au cœur même du politique.

Je me suis posée, en suivant le cheminement de quelques colères la question d’une subjectivation politique entre assujettissements et émancipation, identification au désir de l’Autre et dés-identification, révolte pour une réécriture subjective de soi dans le monde.

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

Mardi 5 décembre 2023 à 20H45 - Jean-Pierre Bouleau

« Vous avez dit psychose ? »

Alors qu’il n’y a pas eu de nouvelles théories psychanalytiques fondamentales des psychoses, j’ai le sentiment que les pratiques ont énormément changé. De plus en plus de psychanalystes reçoivent en cabinet des patients dits ou pensés psychotiques et inventent de nouvelles pratiques, en particulier fondées sur le transfert. Il y a probablement à l’origine l’effondrement massif de l’écoute dans le secteur public, les revendications politiques et associatives de certains patients, mais aussi une liberté nouvelle par rapport aux dogmes, par rapport aux peurs aussi, d’un grand nombre d’analystes jeunes ou moins jeunes.

C’est dans ce contexte que j’essaierai de témoigner de la façon dont ma pratique personnelle, ainsi que mes références aux théories, ont évolué depuis une vingtaine d’années.

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

Mardi 9 janvier 2024 à 20H45 - Isabel Korolitski

« Vous avez dit angoisse, l’écho me dit peur ».

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

Mardi 6 février 2024 à 20H45 - Faïka Medjahed.

L’amitié, pour renouer avec la subversion et la pensée critique psychanalytique.

Dans cette époque nihiliste et cynique où l'existence humaine est comme dénuée de sens, de vérité compréhensible ou de valeurs ..., des jeunes cinéastes, plasticiens et autres musiciens tentent, malgré tous les brouillages des cartes, la désinformation généralisée et l’intox systématique, de créer un espace pour penser le réel, pour sortir du nihilisme ambiant.

C’est le cas du jeune cinéaste Mounir qui, tout en retraçant l’itinéraire d’un militant communiste, débute un étrange voyage où des personnages surgis du passé, se mêlent à de grands cinéastes comme Pasolini, Visconti, Jean Luc Godard…, avec qui il engage des dialogues imaginaires. Cette traversée, qui est aussi un retour vers son propre passé, le rend capable de recevoir et mettre en actes les suggestions de son groupe d’amis qui lui conseille de s’immerger dans le délire de son enfance, afin de lui ménager un espace auxiliaire où pourront être rendues conscientes les « fantaisies infantiles » constitutives de son imaginaire.

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

Mardi 5 mars 2024 à 20H45 - Maryse Dubouloy

Le faux-self et les envahisseurs.

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

Mardi 2 avril 2024 à 20H45 - Jean-Michel Delaroche

« La psychanalyse, c’est pas la Samaritaine ? »   

Les constellations thérapeutiques. Suite 4.

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

Mardi 14 mai 2024 à 20H45 - Gilbert Tibi

On ne nous a pas présenté l’inquiétante étrangeté de nos pas.

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13eme - Entrée par le 76 rue Edison

Mardi 4 juin 2024 à 20H45 - Annie Topalov

À partir de Thierry Metz ou l'homme qui penche

A l'ASM 13, 11 rue Albert Bayet  Paris 13emeEntrée par le 76 rue Edison

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